L'Opep prône le statu quo sur le pétrole jusqu'à décembre

Lors du troisième sommet des chefs d'Etat de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui s'est ouvert sommet de Ryad, et doit se terminer ce dimanche 18 novembre, aucun relèvement sur le prix du pétrole n'a été décidé. Le sommet a renvoyé toute éventuelle décision à sa prochaine réunion ministérielle, le 5 décembre à Abou Dhabi.

L'Opep a décidé de ne pas se prononcer sur un relèvement ou non de son plafond de production au
Troisième sommet des chefs d'Etat de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui s'est ouvert sommet de Ryad, et doit se terminer ce dimanche 18 novembre. Le sommet a renvoyé toute éventuelle décision à sa prochaine réunion ministérielle, le 5 décembre à Abou Dhabi.

"Nous avons décidé de continuer à assurer l'approvisionnement du marché du pétrole d'une manière qui soit suffisante et fiable pour répondre aux besoins mondiaux", indique ce texte, qui doit être rendu public à l'issue du sommet des 13 pays de l'Opep à Ryad.

Le sommet a été caractérisé par une différence de points de vues entre les différents membres. Pour le roi Abdallah d'Arabie saoudite, les prix du pétrole sont à un niveau juste. Une fois ajustés de l'inflation, les prix du pétrole sont encore sous leurs niveaux du début des années 80 où ils avaient dépassé, en dollars actuels, les 100 dollars, selon le monarque.

Le ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil, a pour sa part indiqué avant l'ouverture officielle du sommet que tout en restant sous les 100 dollars, le prix du baril devrait se maintenir à son niveau actuel jusqu'à la fin mars, avant de reculer.

Pour certains membres de l'Opep, le prix est à l'inverse jugé trop élevé, et s'inquiètent des conséquences. Ainsi, le ministre nigérian du Pétrole Odein Ajumogobia a estimé en marge du sommet samedi 17 novembre que "les craintes sont significatives" sur l'impact potentiel de la cherté du pétrole sur la demande des pays consommateurs.

Le président Chavez a de son côté mis en garde les Etats-Unis, contre de possibles agressions: "Si les Etats-Unis commettent la folie d'envahir l'Iran ou d'agresser à nouveau le Venezuela, alors le prix du pétrole n'atteindra pas 100 dollars, mais 200 dollars", a déclaré le président vénézuélien au cours de son intervention à l'ouverture du sommet.

Par ailleurs, l'Equateur est devenu officiellement samedi le 13e membre de l'Opep au cours du sommet de l'Organisation à Ryad. L'Equateur avait quitté en 1992 l'Opep, fondée en 1960, pour ne plus être soumis aux quotas de production.

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