Filiale de Vivendi, Universal Music prévoit de vendre de la musique sur Internet sans protection (DRM, digital right management). Suivant l'exemple récent d'EMI, numéro deux mondial de la production musicale, Universal Music proposera le téléchargement des titres de son catalogue sans logiciel de DRM.

Le numéro un mondial de la musique n'est pas encore tout à fait converti au "sans DRM", mais fera un essai d'une durée de cinq mois, avec les sites tels que Wal-Mart, Best Buy, Amazon.com (qui lancera son service en fin d'année), RealNetworks, Trans World Entertainment et Puretracks.com. L'opération commencera le 21 août, jusqu'au 31 janvier 2008.

Il s'agit toutefois d'une avancée remarquable vers la musique sans DRM pour Universal, après l'ouverture faite par EMI en avril dernier. Le groupe britannique avait annoncé qu'il mettait en vente sans protection l'intégralité de son catalogue.

"Il s'agit d'un test, qui s'inscrit dans une série de mesures et d'études déjà entamées cette année", explique Universal Music, dont le chiffre d'affaires est réalisé à hauteur de 16% par la musique numérique.

A noter par ailleurs que le test restera relativement confidentiel, tandis que le site iTunes, développé par Apple, et qui détient 75% du marché de la musique en ligne, ne participe pas à l'opération. Le groupe indique en effet qu'il garde la protection contre la copie sur la plateforme iTunes en guise de "contrôle" pour le test. iTunes distribue déjà les oeuvres sans DRM d'EMI, ainsi que de labels indépendants.