La CFDT-cheminots se joint à la grève à la SNCF

Avec le ralliement de la CFDT, il y a désormais sept syndicats qui appellent les cheminots à une grève illimitée à partir du 13 novembre, contre la réforme de leurs régimes spéciaux. Xavier Bertrand propose de ne pas imposer de "décote" si les salariés des régimes spéciaux acceptent de travailler deux ans et demi de plus.

La CFDT-cheminots a annoncé ce mardi soir qu'elle se joindra à la grève reconductible lancée à partir du 13 novembre à 20 h à la SNCF contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Le syndicat rejoint ainsi les six autres organisations - CGT, Sud Rail, Unsa, FO, CFTC et CFE-CGC - qui appellent à une grève illimitée.

Ces syndicats ont renouvelé aujourd'hui leur demande de table ronde sur la réforme, dans une lettre au ministre du Travail, Xavier Bertrand. Dans leur courrier, les syndicats s'en prennent également à " la stratégie de communication" de la présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, qui selon eux "fait peu de cas de l'opinion des cheminots qui ont, à plus de 75%, signifié le 18 octobre leur refus de cette réforme".

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a proposé, mardi soir, de ne pas imposer de "décote" sur les retraites des salariés des régimes spéciaux, à condition qu'ils effectuent 40 annuités, contre 37 ans et demi actuellement. "Un agent qui fera à terme dans ces régimes spéciaux deux ans et demi de plus de travail n'aura pas un euro en moins sur sa pension", a déclaré Xavier Bertrand sur France Info. "C'est une garantie de pouvoir d'achat et je pense que c'est de nature à répondre à l'inquiétude que j'ai pu entendre", a-t-il ajouté.

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