Les principaux actionnaires du fonds M&C sont les hommes d'affaires Carlo De Benedetti et Diego Della Valle (Tod's) associés à des financiers internationaux comme Goldman Sachs, Schroder Investment ou Cerberus.

M&C a justifié le dépôt de son offre comme "un moyen pour obtenir des éléments d'information supplémentaires pour poursuivre l'évaluation" de la compagnie aérienne.

Le financier italien un peu "fantaisiste" Paolo Alazraki a également indiqué qu'il déposerait une offre pour Alitalia. Ces offres n'engagent pas en effet financièrement leurs auteurs.

En revanche à 18h30, aucune offre formalisée de la part de la compagnie aérienne italienne Air One ou du fonds d'investissement américain Texas Pacific Group, tous deux pressentis comme possibles candidats à la reprise de la compagnie aérienne italienne en grave difficulté financière, n'avait été signalée.

Il s'agit de se porter candidat au rachat d'Alitalia à son prix actuel en Bourse soit 1,490 milliard d'euros. Alitalia a perdu en 2006 "environ 380 millions d'euros" et a accumulé une dette de plus d'un milliard d'euros.

Jeudi les syndicats représentant les 11.758 salariés de la compagnie aérienne nationale rencontreront le gouvernement italien, l'actionnaire principal d'Alitalia qui met en vente ses 49,9% du capital. Dans un entretien à La Tribune (en intégralité sur latribune.fr), Claudio Claudiani, secrétaire général d'un des principaux syndicats de la compagnie (Fit-CISL), souligne "ne pas avoir d'a priori" contre une reprise d'Alitalia par Air France. "Mais il ne peut s'agir de la part d'Air France d'une annexion violente d'Alitalia", précise-t-il, qualifiant le rachat de KLM de "bon exemple".