C'est EDF qui signe la plus forte baisse de l'indice parisien, avec -3,34% à 71,77 euros. Le marché réagit à la volonté de Bruxelles de séparer les distributeurs des fournisseurs de gaz et d'électricité en Europe. Les autres valeurs énergétiques sont également mal en point. Gaz de France cède 1,15% à 35,15 euros, Suez perd 1,23% à 39,98 euros.

Très nette baisse pour Air France KLM alors que les rumeurs sont reparties de plus belle aujourd'hui sur un rapprochement avec Alitalia. Le titre perd 3,22% à 25,20 euros.

Fort repli pour Pernod Ricard, de 2,7% à 151,55 euros. Le marché sanctionne des résultats annuels légèrement inférieurs aux attentes, notamment pour le résultat courant. Son bénéfice net a lui progressé de 30% à 833 millions d'euros.

Les valeurs bancaires sont dans le rouge, et ce malgré les bons résultats trimestriels de Goldman Sachs. Elles pâtissent de prises de bénéfices. Le Crédit Agricole, qui a lancé un avertissement hier sur ses résultats, perd 1,18% à 27,57 euros. BNP Paribas recule de 1,1% à 77,14 euros, Dexia de 0,69% à 21,51 euros et la Société Générale de 0,4% à 120,82 euros.

Nets replis pour Alcatel-Lucent (-2,89% à 6,38 euros) et pour Lafarge (-2,27% à 109,90 euros).

Il y a peu de valeurs en hausse à la clôture. Vinci bénéficie d'une meilleure recommandation de Morgan Stanley et gagne 1,12% à 53,19 euros. Egalement dans la construction, Bouygues prend 0,21% à 60 euros.

Progression pour Vivendi, de 0,49% à 30,24 euros. Pour le président Jean Bernard Lévy, le groupe pourrait dépasser l'objectif cette année d'un résultat net ajusté de 2,7 milliards d'euros.

L'euro va de record en record depuis ce matin, toujours dopé par l'intervention avant-hier de la Fed et se rapproche de la barre du 1,41 dollar. En ce moment, 1 euro vaut 1,4098 dollar. Les cours du brut se replient très légèrement mais restent à des sommets, à 80,72 dollars pour le baril de WTI et 78,20 dollars pour le baril de Brent.