Le titre Eiffage a gagné plus de 50 % en six séances

L'action Eiffage s'envole sur des rumeurs de rachat par l'espagnol Sacyr. Le groupe hispanique de BTP qui possède déjà 32% du capital du Français dément racheter des titres. Il sera obligé de lancer une OPA s'il passe la barre des 33%. D'autres rumeurs, notamment d'un intérêt de son rival Vinci, lui aussi menacé d'une offre hostile, attise la spéculation.

Jusqu'où s'arrêtera l'action Eiffage ? Elle qui a déjà gagné plus de 40 % la semaine dernière a encore bondi de 10,48% ce lundi à 115,89 euros dans un marché pourtant en baisse, plombé par les mauvais chiffres des ventes de logement aux Etats-Unis.

Si le titre Eiffage s'envole, c'est d'abord en raison des rumeur de rachat par l'espagnol Sacyr. En embuscade depuis un an, le groupe hispanique de BTP possède déjà 32% du capital du Français. Toutefois, s'il continue à réclamer des sièges au conseil d'administration, il dément avoir racheté des titres. D'ailleurs, il est tout près du seuil des 33,3 % qui l'obligerait à lancer une OPA.

La spéculation se nourrit également d'autres rumeurs, notamment de celle d'un d'intérêt de la part de son grand concurrent français Vinci, qui voudrait ainsi échapper lui-même au risque d'être victime d'une offre hostile depuis que Artemis, la holding de l'homme d'affaires breton François Pinault, en a pris plus de 5%. Ce dernier serait même en discussion, selon l'hebdomadaire d'informations confidentiuelles La Lettre de l'Expansion, avec son ami Lakshmi Mittal, le milliardaire de l'acier d'origine indienne qu'il avait aidé à racheter le sidérurgiste Arcelor, malgré les réticences de l'establishment.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.