Pour le groupe belge de bancassurance KBC présent dans plus de 30 pays et très désireux d'étendre son expansion internationale principalement en Europe centrale et orientale, il est important de rassurer. KBC a réaffirmé comme il l'avait déjà fait à l'occasion de ses résultats trimestriels en août, ne pas avoir "de problème de liquidité, ni de solvabilité" lié à la crise des crédits immobiliers subprime aux Etats-Unis.

Au maximum, le risque s'élève à 9 millions d'euros précise le bancassureur. Il s'estime en ligne avec ses objectifs financiers à horizon de trois ans qui sont de faire croître le bénéfice par action de 12% par an d'ici 2009 avec un rendement des fonds propres de 18,5%.

De création récente KBC - né en 1998 d'une fusion de deux banques- s'est lancé dans une politique de croissance en dehors de son marché national. Récemment, il a réalisé des acquisitions en Bulgarie (DZI Insurance, DZI Invest et EIbank), en Roumanie (Swiss Capital, Romstal Leasing et INK Insurance Broker) et en Serbie (A Banka et Senzal). En Russie, KBC a investi dans le capital d'Absolut Bank afin de "devenir un acteur de premier plan sur les segments retail, PME et entreprises de taille moyenne".

Acquisition du bulgare EIBank
Le groupe belge de banque et d'assurance KBC va prendre le contrôle de la banque bulgare EIBank. Il était déjà entré cette année au capital de l'assureur bulgare DZI Insurance. KBC va payer 295 millions d'euros pour racheter 75 % aux actionnaires actuels, Tzvetelina Borislavova (qui conservera 22,3 %) et le fonds d'investissement Novator.