Loin de s'offusquer du refus d'Air France-KLM de participer à l'appel d'offre de reprise d'au moins 30,1% du capital d'Alitalia, le gouvernement transalpin a jugé "sage" cette décision. Dans une interview accordée au quotidien italien La Stampa, le ministre des transports Alessandro Bianchi affirme même ne pas avoir été surpris par l'absence d'Air France parmi les candidatures reçues à la clôture lundi soir.
"Si Air France avait voulu faire un pas vers Alitalia, elle aurait pu le faire avant. Dans la phase actuelle, il me semble que l'idée de rester en dehors est la meilleure décision" pour la compagnie française, a confié le ministre au quotidien transalpin.
Alessandro Bianchi indique toutefois que la "porte reste ouverte" pour la seconde phase des offres. En effet, la compagnie française pourra éventuellement intégrer dans un deuxième temps un consortium prétendant à la reprise, avant le dépôt des offres fermes.
Une option qui reste tout à fait possible. En effet, Air France-KLM n'a certes pas répondu à l'appel à candidatures lancé par le gouvernement italien pour la vente de sa participation dans Alitalia, estimant que les conditions n'étaient pas réunies. Mais la compagnie a toutefois affirmé sa " volonté de poursuivre et développer son partenariat avec Alitalia ", dans le cadre de l'alliance SkyTeam.
Lundi soir, onze offres à la reprise de la participation de l'Etat italien dans Alitalia ont été déposées, comprenant notamment les offres d'Air One (partenaire de Lufthansa), du fonds d'investissement Texas Pacific Group ou encore de la banque italienne Unicredit.
Alitalia : Rome juge "sage" la non candidature d'Air France-KLM
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