Le bénéfice net de Vallourec s'est inscrit à 495,4 millions d'euros (+9,5%), dont 257,7 millions (+7,5%) au deuxième trimestre, selon un communiqué publié mardi. Le bénéfice d'exploitation a progressé de 4,1%, à 814,5 millions et le bénéfice brut d'exploitation de 6,6% à 891,2 millions. Ils ont été freinés par "une charge non récurrente liée à la dépréciation d'une partie des actifs" de Vallourec Précision Soudage et Vallourec Composants Automobiles Vitry qui vont être cédés à Arcelor Mittal, comme annoncé le 20 juillet, précise le groupe.

Le chiffre d'affaires a augmenté de 10,8% à 3,012 milliards d'euros, dont 1,558 milliard au deuxième trimestre. Sur les six premiers mois de 2007, la marge opérationnelle atteint ainsi 29,6%, conformément à l'objectif du groupe d'un ratio "à un niveau très élevé", "quoique légèrement inférieur à 30%".

Dans ces conditions, Vallourec a confirmé ses objectifs, tablant, pour le second semestre, sur un chiffre d'affaires "en progression d'environ 7 à 10% à périmètre constant" sur un an, "malgré le fléchissement actuel du dollar". La cession de l'activité tubes de précision étirés à froid pèsera à hauteur de 100 millions d'euros sur le chiffre d'affaires du second semestre, a à cet égard précisé le groupe.

En début d'année, il avait précisé attendre pour l'ensemble de l'exercice une croissance de ses ventes "de 7 à 10%" à données constantes. Vallourec attend par ailleurs pour le second semestre une marge opérationnelle "proche de celle du premier semestre avant prise en compte de la saisonnalité", c'est-à-dire des dépenses d'entretien ("environ 40 millions)" et de maintenance des installations.
Il met toutefois l'accent sur le fait "qu'un affaiblissement supplémentaire du dollar pénaliserait la conversion des résultats de ses filiales non européennes".

Le groupe veut continuer d'investir massivement et dépenser "environ 400 millions d'euros sur l'ensemble de l'année 2007 contre 282 millions d'euros en 2006". Ces dépenses s'entendent hors celles liées à la construction de la nouvelle tuberie au Brésil en partenariat avec le japonais Sumitomo pour 1,6 milliard de dollars (869 millions d'euros), dont plus de la moitié (650 millions d'euros) pour Vallourec. Sur cette somme, 50 millions d'euros seront investis dès 2007. En dehors des Etats-Unis, où le groupe doit faire face depuis la quatrième trimestre 2006 à des destockages de ses clients, ce qui pèse sur ses ventes, les carnets de commande dans le pétrole et le gaz, première activité, "restent très fournis", représentant "environ 8 mois" d'activité.