Le belge KBC résiste à la crise du subprime

Le bancassureur belge KBC a bien résisté à la crise du subprime aux Etats-Unis, dont l'impact a été "très limité" au troisième trimestre.

Bilan de santé favorable pour le bancassureur belge KBC. Le groupe a bien résisté à la crise des crédits hypothécaires à risque aux Etats-Unis, dont l'impact a été "très limité" au troisième trimestre, selon un communiqué publié par le groupe ce vendredi. Le bénéfice net a certes baissé de 41% sur un an à 639 millions d'euros. Mais le troisième trimestre 2006 avait été gonflé par quelque 500 millions d'euros de recettes exceptionnelles liées à des cessions. Hors élements exceptionnels, il aurait augmenté de 5% à 601 millions d'euros.

Ces chiffres sont dans la fourchette attendue par les analystes interrogés par l'agence financière Thomson Financial: ils tablaient sur un bénéfice net de 612 à 658 millions d'euros, et hors exceptionnel de 581 à 616 millions.
Le produit net bancaire (équivalent au chiffre d'affaires) est ressorti à 3,051 milliards, soit un recul de 3,8% sur un an. "L'impact des adversités sur les marchés financiers au troisième trimestre a été limité", a commenté le patron du groupe, André Bergen, cité dans le communiqué.

KBC avait déjà assuré courant octobre que la crise des prêts hypothécaires à risque aux Etats-Unis devrait lui coûter moins de 10 millions d'euros. Le résultat des activités d'achats et cessions de titres sur les marchés a certes baissé, mais au final le bénéfice hors exceptionnel des opérations de banque d'investissement, pour lesquelles les analystes avaient exprimé des inquiétudes, recule de seulement 5% sur un an à 153 millions d'euros.

Le bénéfice affiche en revanche une hausse de 14% pour ses opérations effectuées en Belgique, et de 7% pour celles d'Europe centrale et orientale où KBC est bien représenté après une série d'acquisitions. D'ailleurs KBC "continue de chercher des occasions d'achat supplémentaires" en Bulgarie, Roumanie, Russie et Serbie, selon les déclarations d'André Bergen.

Ce dernier assure que le quatrième trimestre avait "bien commencé" et que les "turbulences provisoires" sur les marchés n'étaient "pas une menace" pour les objectifs financiers à moyen terme.

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