Le ministre du Budget veut réduire le train de vie de l'Etat

Ce matin, dans un entretien à LCI, le ministre du Budget, des Comptes publics et de la fonction publique, Eric Woerth, est revenu sur les projets de réformes destinés à rénover le domaine public.

Conformément aux promesses de campagne de Nicolas Sarkozy, le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction Publique, Eric Woerth, a détaillé dans un entretien sur LCI les grands chantiers de réforme qui permettront de moderniser la fonction publique.

Eric Woerth a tout d'abord confirmé l'une des grandes promesses de campagne de Nicolas Sarkozy, à savoir le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. "Le volume d'emplois de la fonction publique d'Etat est aujourd'hui trop important par rapport à beaucoup d'autres pays", a-t-il expliqué. Par ailleurs, le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, a affirmé la volonté du gouvernement de privilégier "les heures supplémentaires dans la fonction publique". Ce dernier a cependant ajouté qu'il "fallait revaloriser le métier de fonctionnaire".

Eric Woerth a aussi annoncé l'ouverture de "cycles de discussion avec les fonctionnaires" qu'il mettra en oeuvre dés la rentrée avec le secrétaire d'Etat à la Fonction Publique, André Santini. Une conférence sur les valeurs de la fonction publique, sur le pouvoir d'achat des fonctionnaires et sur le dialogue social, "qu'il faut aujourd'hui moderniser", sont d'ores et déjà prévues.

Le ministre est également revenu sur le système de franchise médicale annoncé par le gouvernement. Selon lui, la franchise "permet de mieux réguler les dépenses d'assurance-maladie" et de les "responsabiliser", a-t-il souligné.

Eric Woerth a par ailleurs précisé qu'une croissance supérieure à 2,25% permettrait à la France de réduire son endettement et d'équilibrer ses finances publiques avant 2012. Revenant sur ces propos de la veille, il s'est expliqué: "j'ai dit que nous allions essayer de caler les dépenses publiques sur une croissance de 2,25%. Au-delà de 2,25%, la France serait au rendez-vous de l'équilibre et du désendettement plus vite, donc avant 2012".

Le ministre a par ailleurs admis que des privatisations étaient à l'étude et a expliqué: "l'Etat est à la fois endetté, et de l'autre côté, il a un patrimoine. Il faut jouer sur les deux tableaux pour désendetter plus vite l'Etat".

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