Northern Rock : la liste des candidats au rachat s'allonge

Après JC Flowers et Cerberus, les fonds Apollo et Blackstone s'intéresseraient également à la banque britannique Northern Rock. Mais selon plusieurs médias britanniques de ce week-end, la banque américaine Citigroup pourrait accorder un prêt jusqu'à 15 milliards d'euros pour voler à son secours. Une opération qui permettrait à Northern Rock de garder son indépendance.

La banque britannique Northern Rock ne laisse pas indifférents les acteurs du secteur. Mise à mal cet été par la crise du subprime, Northern Rock est convoitée par des fonds, notamment par JC FLowers qui dispose déjà de 15 milliards de livres (22 milliards d'euros) pour financer ce rachat, selon certains observateurs qui citent également le fonds américain Cerberus parmi les candidats intéressés. Selon le site Internet du Wall Street Journal, deux nouveaux fonds d'investissement américains, Apollo Management et Blackstone Group, ont séparément approché la banque britannique en difficulté pour lui faire part de leur intérêt.

Mais leurs projets pourraient être contrariés. Citigroup, la principale banque américaine, serait prête à voler au secours de sa consoeur britannique en lui prêtant de cinq à dix milliards de livres (7,5 à 15 milliards d'euros), indiquait dimanche la presse britannique.

L'accord, qui devrait être entériné d'ici une semaine, permettrait à l'institut britannique d'emprunter au taux interbancaire à trois mois (Libor), nettement plus favorable que la facilité de crédit que lui a accordée la Banque d'Angleterre (banque centrale), précise ainsi le Sunday Times. Cette offre renforcerait les chances de Northern Rock de garder son indépendance, estime le journal, qui ne cite pas ses sources.

Pour sa part, le Sunday Telegraph croit savoir que Citigroup, qui agit déjà en tant que conseiller de Northern Rock, accorderait ce prêt à l'actuelle direction de la banque britannique, permettant ainsi le maintien du PDG, Adam Applegarth, pourtant sous le feu des critiques. Le prêt, actuellement en discussion avec le gouvernement, "est une option" envisagée, précise au journal une source proche du dossier.

Le Mail on Sunday indique quant à lui que Citigroup n'injecterait pas lui-même de l'argent frais mais chercherait en fait à réunir un tour de table formé de banques américaines et de compagnies d'assurance afin de rassembler "jusqu'à vingt milliards de livres" (28 milliards d'euros).

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