L'équipementier automobile allemand Continental, devenu un des leaders mondiaux du secteur après avoir fait main basse sur Siemens VDO, a publié mercredi des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, grâce aux acquisitions. Sur la période, le bénéfice net part du groupe a grimpé de 50% à 303,2 millions d'euros. Le bénéfice d'exploitation (Ebit) ressort quant à lui en hausse de 28% à 474,1 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 4,05 milliards, en hausse de 12%.

C'est bien mieux qu'escompté par les analystes qui tablaient sur des chiffres très inférieurs, notamment au niveau du résultat d'exploitation attendu aux environs de 465 millions.

Dans le détail, les ventes de la division d'électronique embarquée, dopées par l'acquisition récente d'une filiale de Motorola, ont bondi de 20,1% sur l'ensemble du premier semestre à 3,4 milliards d'euros. Dans les autres activités, les ventes de la division de pneumatiques pour voitures particulières ont progressé de 6,5% sur les six premiers mois à 2,3 milliards d'euros. Celles de la filiale de pneumatiques pour véhicules utilitaires en revanche, son restées quasi stables (+1,8%) à 706 millions.

Le groupe a confirmé dans la foulée son objectif d'une progression du chiffre d'affaires et de l'Ebit annuels, malgré les incertitudes sur l'évolution du prix des matières premières.

Continental a multiplié les acquisitions ces dernières années. Il vient notamment de faire main basse pour 11,4 milliards d'euros sur la filiale d'équipements automobile de Siemens, VDO, spécialisé notamment dans la transmission, l'assistance à la conduite et les systèmes de freinage. Cette transaction, la plus grosse opération jamais réalisée par l'entreprise, va la propulser toutes activités confondues au deuxième rang mondial parmi les équipementiers automobiles derrière un autre groupe allemand, Bosch.