Sarkozy ne veut pas polémiquer avec Merkel sur la BCE

Le président français veut s'expliquer avec Angela Merkel sur leurs divergences de vues concernant la Banque centrale européenne. Et se défend de remettre en cause l'indépendance de la BCE.

De Tunis où il achevait sa tournée express au Maghreb, Nicolas Sarkozy a déclaré mardi soir qu'il n'était pas "chagriné" par des déclarations de la chancelière allemande Angela Merkel, qui a exprimé son désaccord avec les positions du président français sur la Banque centrale européenne (BCE) et "l'euro fort". "Je suis d'autant moins chagriné que je n'ai jamais contesté la nécessité de l'indépendance de la BCE", a-t-il confié aux journalistes.

"Mais c'est son ministre des Finances qui a dû lui donner un mauvais renseignement", a-t-il ajouté. "Comme je la vois le 16, j'aurai l'occasion de lui dire ce que je pense vraiment." Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se retrouvent lundi à Toulouse, où ils doivent notamment visiter Airbus. Angela Merkel avait déclaré auparavant dans la journée être en désaccord avec les critiques du président français à l'encontre de la BCE.

Nicolas Sarkozy estime que la Banque centrale européenne doit s'attacher davantage à soutenir la croissance et l'emploi. "Je ne crois pas du tout à tout cela", a déclaré Angela Merkel à la chaîne de télévision allemande RTL. "Avec moi, rien de ce genre ne se fera et c'est la même chose pour l'ensemble du gouvernement allemand." "Bien sûr, nous avons tendance à dire que nous voulons ceci ou cela. Mais il n'en est pas moins important de protéger les citoyens de l'inflation. C'est pourquoi l'indépendance de la BCE est essentielle", a-t-elle ajouté

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