Accord franco-britannique sur les achats pour les futurs porte-avions

Les industriels français et britanniques travaillant aux projets de nouveaux porte-avions des deux côtés de la Manche ont signé un accord de coopération notamment sur les achats d'équipements et la maintenance, ont indiqué les Français DCNS et Aker Yards ce vendredi.

Les industriels français et britanniques travaillant aux projets de nouveaux porte-avions des deux côtés de la Manche ont signé un accord de coopération notamment sur les achats d'équipements et la maintenance, ont indiqué les Français DCNS et Aker Yards ce vendredi.

DCNS et Acker Yards, qui travaillent sur le projet de deuxième porte-avions français "PA2", ont signé cet accord jeudi avec les groupes britanniques BAE Systems, VT Shipbuilding, Thales-UK et Babcock support services, engagés dans le programme de deux nouveaux "porte-aéronefs" (pour avions à décollage vertical) britanniques "CVF", précisent les industriels français dans un communiqué.

L'accord, selon un porte-parole de DCNS, prévoit que "les six signataires se consulteront sur l'opportunité d'acheter ensemble les systèmes de combats ou de communications, les radars, la motorisation conventionnelle de ces trois navires et la maintenance des deux projets".
Une source française évaluait récemment une telle coopération à "plusieurs dizaines de millions d'euros sur 20 ans".

Le ministre français de la Défense Hervé Morin avait rappelé mercredi soir à l'Assemblée qu'une coopération industrielle franco-britannique sur les porte-avions des deux pays porterait sur les équipements et non sur les coques. "Les Britanniques ont décidé de lancer leur programme de construction de deux porte-avions et en profitent pour restructurer leurs chantiers navals", expliquait alors le ministre.

Le programme PA-2 est évalué entre 2,3 milliards et 2,5 milliards d'euros, équipé mais sans armes, un montant encore discuté entre la délégation générale pour l'armement (DGA) et les industriels. Alors que la Grande-Bretagne a déjà lancé ses programmes, la France réserve encore sa décision sur son second porte-avions à catapultes.

Les études se poursuivent et la décision devrait intervenir lors de la publication du nouveau livre blanc sur la défense qui doit définir en mars 2008 les principaux axes de la prochaine loi de programmation militaire.
Le calendrier serait alors "extrêmement serré" pour une entrée en service avant la prochaine indisponibilité du porte-avions Charles de Gaulle, en 2015, admettent politiques et industriels.

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