Alain Juppé a tiré immédiatement, dimanche soir, les conséquences de son échec à Bordeaux en annonçant sa démission du grand ministère écologique que Nicolas Sarkozy lui avait confié. Mais, s'il se conforme scrupuleusement à la régle non écrite édictée par le nouveau gouvernement, selon laquelle tout battu devait quitter l'équipe de François Fillon, son départ représente un vrai cactus pour le Premier ministre. Ce dernier a démissionné ce lundi matin et aussitôt été chargé par le président de former le nouveau gouvernement.
S'il veut rester cohérent avec ses intentions affichées après l'élection de Nicolas Sarkozy, François Fillon doit en effet nommer une "pointure" à la tête de ce grand ministère écologique. D'ailleurs, Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP, a estimé ce lundi que "la priorité donnée à l'écologie doit demeurer" au gouvernement.
Plusieurs scénarios circulent déjà pour le remplacement d'Alain Juppé. Selon Le Figaro, le nom de Michel Barnier, ancien ministre, circule comme possible remplaçant, mais il n'est pas le seul. Le quotidien évoque aussi un transfert de Jean-Louis Borloo, actuellement à Bercy, à la tête de ce ministère environnemental. Dans cette hypothèse pourrait arriver à Bercy Henri de Castries, président de l'assureur Axa, croit savoir Le Figaro qui a interrogé, en vain, l'intéressé.
Une seule certitude. Le remplacement d'Alain Juppé et la nomination de plusieurs secrétaires d'Etat ne devraient pas tarder. Réponse dans les tout prochains jours...
Le nom d'Henri de Castries, patron d'Axa, évoqué pour entrer au gouvernement
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