Grenelle de l'environnement : propos ambigüs de Borloo sur la fiscalité

"La protection de l'environnement ne doit pas être le prétexte à une hausse globale de la fiscalité" assure le ministre de l'Ecologie. Cela n'exclut donc pas l'émergence de "taxes vertes" après le fameux Grenelle de l'environnement.

Taxe verte ou pas à l'issue du Grenelle de l'Environnement. C'est une des questions qui se posent actuellement et à laquelle le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, n'a qu'imparfaitement répondu mercredi.

Il a en effet affirmé dans une déclaration faite aux députés (avant un débat sans vote) que "la protection de l'environnement ne doit pas être le prétexte à une hausse globale de la fiscalité".

Tout est dans ce mot "globale" car il n'exclut pas des signaux en direction de la défense de l'environnement, y compris en utilisant l'arme fiscale : taxe sur les véhicules polluants par exemple. "Il ne faut pas confondre l'idée d'utiliser la fiscalité comme signal pour orienter ou pour inciter les Français à adopter un comportement et l'idée, que je combats fermement, de faire de la fiscalité écologique une variable d'ajustement budgétaire" a indiqué le ministre.

"Toute taxation appelle donc une compensation et la feuille de route établie par le président de la République est de ne raisonner qu'à taux de prélèvements obligatoires constants", a affirmé le ministre d'Etat. Mais les Français sont prévenus : le mot "taxe" risque bien de s'inviter à ce Grenelle "vert".

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