Allier gestion traditionnelle et alternative, une recette payante

Le gérant britannique Shroders utilise des actifs risqués pour dégager plus de performance à travers différents fonds sous-jacents. Ce mix d'actifs permet de réduire la volatilité et augmenter la performance du fonds.

Rien ne vaut la diversification du portefeuille pour obtenir les meilleurs résultats. La gestion diversifiée qui à l'origine proposait d'investir dans des obligations, des actions et pour une infime partie dans de l'immobilier, était corrélée à plus de 80% au risque actions. C'est forts de ce constat que les gérants se sont aventurés à diversifier l'allocation en allant sur des actifs, qui jusque là étaient considérés comme risqués.

C'est notamment le cas de Schroders avec son fonds de fonds Schroder Global Diversified Growth Fund, qui cherche à augmenter l'allocation du portefeuille, ce qui lui permet de maîtriser le risque global. Ce produit, proposé aux particuliers comme aux institutionnels, se propose donc d'allier gestion traditionnelle et diversifiée, en jouant sur la liquidité de chacune des classes d'actif utilisées et les corrélations qui existent entre elles. L'objectif du fonds, en termes de performance, est ainsi de dépasser de 5% le taux d'inflation de la zone euro sur une période de 5 à 7 ans.

En fait, la société de gestion ne fait que respecter la théorie du portefeuille en diversifiant les risques. Et pour cela, le fonds investit non seulement dans les actions et l'immobilier (54%), mais aussi dans les hegde funds (7%), le capital investissement (4%), les infrastructures (4%), la dette émergente (10%) et à haut rendement (8%) ainsi que les matières premières (9%).

Le but est d'obtenir une performance qui ne soit pas tirée uniquement par les actions mais qui bénéficie aussi d'un risque plus élevé mais plus rémunérateur des classes d'actifs non traditionnelles. Désormais, toutes les classes d'actifs participent à cette performance, dans des proportions diverses, ce qui baisse la volatilité du portefeuille et donc le risque global. Mais la maîtrise du risque est aussi renforcée par le fait que le fonds n'est pas directement investi sur les actifs, ce qui atténue le risque de chaque classe d'actifs.

Ainsi, au 31 août, 28% des encours du fonds étaient gérés en externe, notamment sur les classes d'actifs alternatives. Sur un an, le fonds a réalisé une performance de 9,29%, face à un benchmark (inflation + 5%) de 7,10%. Une diversification qui semble donc payante puisqu'elle a permis de faire nettement mieux que l'objectif retenu.

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