Et de cinq ! Après les Goldman Sachs, Morgan Stanley, Lehman Brothers et Bear Stearns, c'est au tour de la banque d'affaires Merrill Lynch de publier de bons résultats pour le premier trimestre 2007. La banque dirigée par Stanley O'Neal a présenté un bénéfice de 2,16 milliards de dollars, en hausse de 31% à périmètre comparable. En incluant les éléments exceptionnels, le bénéfice a quasiment quadruplé en raison d'une charge non récurrente passée l'année dernière. Les revenus ont, quant à eux, progressé de 24% pour s'établir à 9,85 milliards de dollars.

A l'image de la plupart de ses concurrentes, Merrill Lynch doit ses bons résultats au dynamisme de ses activités de courtage. Le trading concerne principalement les actions et les produits de dette, ces derniers regroupant les produits de taux, change, crédit, appelés "fixed income".

Les commissions de la banque d'investissement se sont envolées de 47% à 1,4 milliard de dollars. Les revenus provenant des activités de courtage actions ont atteint 2,4 milliards de dollars et ont bondi de 50%. Quant aux revenus du trading sur produit de taux, de change, et de crédit, ils ont augmenté de 36% pour atteindre 2,8 milliards de dollars.

Merrill Lynch a acquis à la fin de l'année dernière le spécialiste du crédit immobilier First Franklin pour 1,3 milliard de dollars. Cette opération n'a pas plombé les comptes de la banque, malgré la crise immobilière survenue aux Etats-Unis dans le secteur des prêts à risque dits "subprime".

En revanche, Merrill Lynch a indiqué que les revenus provenant des activités immobilières avaient chuté "en raison d'un environnement difficile dans l'émission, la titrisation et le courtage", sans donner plus de détails.