Le dossier est sur la table de tous les gouvernements depuis plus de dix ans. Mais les organisations patronales ne sont pas décidées à lâcher prise. Ce matin, les trois organisations des restaurateurs et hôteliers (Umih, Synhorcat et CPIH) ont déclaré que rien ne s'opposait à ce que la France adopte une TVA de 5,5% pour ce secteur d'activité. Le taux de TVA est actuellement de 19,6%.

Les organisations patronales ont indiqué qu'elles avaient rencontré à Budapest le 19 janvier leurs homologues européens. Une rencontre qualifiée de "positive", puisque "nous avons constaté qu'il y avait une révolte générale contre cette obligation d'obtenir l'accord des 25 pour obtenir un taux de TVA réduit", a assuré André Daguin, président de l'Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie).

Fort de ce constat, les organisations patronales ont décidé d'adresser un questionnaire aux candidats à la présidentielle, afin de leur demander "s'ils sont pour ou contre l'harmonisation en France de la TVA à 5,5%". Le courrier devrait partir vers le 10 février. Et les réponses des candidats, attendues pour la fin de février, seront communiquées à tous les adhérents des organisations patronales du secteur.