Quand le secteur high-tech est vu en vert... A l'occasion de son dernier "Guide pour une high-tech responsable" publié depuis août 2006, l'ONG Greenpeace note les quatorze plus gros fabricants mondiaux d'appareils tels que les téléviseurs, téléphones, consoles de jeu, ordinateurs... en fonction de leur prise en compte du principe de précaution, de l'élimination de substances toxiques dans leurs appareils (mobiles, ordinateurs, etc.) et de leur engagement à reprendre et recycler leurs produits en fin de vie.

Le constructeur Sony Ericsson gagne une place par rapport au classement réalisé en septembre dernier et passe ainsi en tête des fabricants électroniques les plus respectueux de la santé et de l'environnement.

D'une façon générale, les entreprises qui progressent dans le guide de Greenpeace sont celles dont les nouveaux produits ou leurs composants majoritaires sont entièrement exempts de certains ingrédients dangereux. A l'instar de Samsung dont les nouveaux modèles d'écran LCD, par exemple, ne comprennent plus de PVC. Le constructeur sud-coréen gagne donc des points et passe de la 8e à la 2e place. Le "bémol" que souligne Greenpeace, c'est qu'il limite son offre de reprise des déchets électroniques à quelques pays et quelques catégories de produits.

Le classement révèle que Sony progresse de façon constante. En atteignant la troisième marche, il gagne trois places grâce à la déclaration de ses performances de recyclage des produits obsolètes.

Pour la première fois, les consoles de jeux font leur apparition mais par le bas du classement. Avec Nintendo en dernière place. Son produit vedette, la Wii, récolte un zéro pointé, tous critères confondus. Greenpeace déplore le fait que les consoles de Nintendo contiennent des substances chimiques nocives pour l'environnement telles que le PVC (polychlorure de vinyle) et les retardateurs de flammes bromés. Cela dit, ses concurrents Philips, Microsoft et Sharp font à peine mieux.

Autre mauvais élève selon l'association, le finlandais Nokia qui s'effondre de la première à la neuvième place à cause de la mise en oeuvre de son programme de reprise et de recyclage.

Si le critère "vert" n'est pas encore un élément nécessaire à l'achat de produits high-tech pour le consommateur, la législation contraint davantage les fabricants à respecter certains critères écologiques, notamment en termes de recyclage.