Malgré un premier semestre 2007 en demi-teinte, Sanofi-Aventis confirme ses objectifs annuels. Le groupe pharmaceutique, qui a enregistré une baisse de 4,3% de son bénéfice net au premier semestre 2007, à 4 milliards d'euros, indique qu'il vise une croissance de son bénéfice net par action de 9% sur l'année, hors éléments exceptionnels.

"Sauf événements adverses majeurs (notamment concernant Lovenox aux Etats-Unis), le groupe anticipe pour 2007 une croissance du BNPA (bénéfice net par action) ajusté hors éléments particuliers de l'ordre de 9%, calculée avec une parité de 1 euro=1,25 dollar, et ce malgré la fin de la protection d'Ambien IR aux Etats-Unis en avril et la générification d'Eloxatine en Europe", commente Sanofi-Aventis dans un communiqué.

Sanofi-Aventis semble ainsi confiant, malgré un premier semestre sans grand relief. Sur les six premiers mois de l'année, le groupe pharmaceutique a enregistré un chiffre d'affaires stable à 14,1 milliards d'euros. Les ventes du premier semestre ont été pénalisées par une baisse du chiffre d'affaires de 2% sur le deuxième trimestre, à 6,9 milliards d'euros.

Sanofi-Aventis indique par ailleurs qu'aux Etats-Unis, la croissance de l'activité au deuxième trimestre a aussi été pénalisée par la concurrence de génériques d'Ambien IR, à la suite de l'expiration du brevet le 20 avril. Ainsi, la croissance du chiffre d'affaires aux Etats-Unis a atteint 2,4% sur le deuxième trimestre. Sans l'impact des génériques d'Ambien IR, la croissance aurait été de 14,9% sur le trimestre.

Sur le deuxième trimestre, le bénéfice net ajusté par action ressort ainsi en baisse de 6,8% à 1,24 euro. Au total, le bénéfice net sur le deuxième trimestre atteint 1,67 milliard d'euros, en dessous des attentes des analystes. Ces derniers visaient un bénéfice net de l'ordre de 1,75 milliard d'euros.

Cette baisse de rentabilité au deuxième trimestre est liée à une baisse de la marge brute à 77,7% du chiffre d'affaires. Un repli qui s'explique "par la diminution des autres revenus (redevances) qui reviennent de 358 millions d'euros à 291 millions d'euros en raison principalement de l'effet dollar sur les redevances de Plavix et Avapro aux Etats-Unis, et de l'arrêt des redevances sur finopril reçues de Merial", ajoute Sanofi-Aventis dans son communiqué.