HSBC négocie le rachat de la banque sud-coréenne KEB

Le groupe britannique a annoncé être en discussion pour l'acquisition d'une participation majoritaire dans Korea Exchange Bank. Les déboires judiciaires de la banque sud-coréenne pourraient néanmoins compliquer ce rachat.

HSBC met le cap sur la Corée du Sud. La banque britannique a indiqué, dans un communiqué, être entrée en discussion avec le fonds d'investissement privé américain Lone Star pour un rachat de Korea Exchange Bank (KEB). Si l'opération aboutit, HSBC devrait mettre la main sur 64,6% du capital de la banque. Après avoir acquis en 2003 un peu plus de 50 % de KEB pour 1,5 milliard de dollars, Lone Star avait, par la suite, accru sa participation à 64,6 % du capital.

Le fonds d'investissement américain a dû renoncer en novembre dernier à céder KEB à la première banque sud-coréenne Lookmin Bank pour 7,4 milliards de dollars. La justice sud-coréenne avait mis un terme à la procédure de rachat car elle accuse Lone Star d'avoir acheté KEB à un prix inférieur à sa vraie valeur, grâce à une baisse artificielle du ratio de capital de la banque. Le fonds américain bataille depuis 17 mois avec la justice du pays pour faire valoir la légalité du rachat et réussir, dans un second temps, à vendre ses parts dans KEB.

Les banques coréennes ont fait l'objet de nombreux rachats et prises de participations ces derniers mois. KEB a été la proie de bon nombre de prédateurs avant HSBC, dont le groupe singapourien DBC qui a renoncé à la banque sud-coréenne en juin dernier. Les géants Citigroup et Standard Chartered ont acquis récemment des banques sud-coréennes. Et pour cause, le secteur de la banque privée et de la gestion de fortune est en plein essor dans le pays, compte tenu de sa forte croissance.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.