Le plan sur l'emploi d'Atos suspendu par la justice

Le tribunal de Nanterre invite la direction et les syndicats à reprendre les discussions pour améliorer les mesures du plan. Celui-ci, qui concerne 988 salariés, s'inscrit dans un redéploiement de l'activité de la SSII vers les pays émergents.

Le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) d'Atos Origin est suspendu par la justice. "Les mesures d'accompagnement du plan doivent être revues", indique le tribunal de Nanterre, saisi en référé par les syndicats. Les lacunes du PSE portent notamment sur "les sommes consacrées à la formation" et "à la création d'entreprises", qui "paraissent dérisoires", mais aussi sur "les temps accordés aux salariés pour entreprendre leurs démarches et les sommes allouées en dédommagement (...), calculées avec une rare parcimonie".

La justice invite direction et syndicats à reprendre les discussions pour améliorer ces mesures, décidées par la direction en avril. Quelques 988 salariés sont concernés. Ils avaient jusqu'à mi-octobre pour exprimer "leurs options prioritaires", parmi lesquelles figuraient la "mobilité fonctionnelle accompagnée ou non d'une mobilité géographique" vers la province ou en région parisienne, avec une "révision de la rémunération", ou bien un départ volontaire de l'entreprise.

Ce projet concerne le pôle intégration de systèmes d'Atos Origin, qui compte 7.200 personnes sur un total de 15.000 en France. Il s'inscrit dans le cadre d'un programme plus large de "transformation" annoncé en février, au terme duquel le groupe compte délocaliser "20% des activités d'intégration de systèmes" d'ici à fin 2009 dans les pays émergents.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.