Altran en pertes au premier semestre

La société de conseil en hautes technologies a perdu 4,5 millions d'euros au premier semestre de l'année. Le groupe veut boucler son refinancement avant la fin de l'annnée.

La société de conseil en hautes technologies Altran a enregistré au premier semestre de l'année un résultat net part du groupe en perte de 4,5 millions d'euros, contre un bénéfice de 8,1 millions un an plus tôt. Le résultat opérationnel s'est établi à 24,4 millions contre 32,1 millions au premier semestre 2006. Son chiffre d'affaires s'est établi en hausse de 5,8%, à 789,5 millions d'euros.

Dans un communiqué, Altran précise qu'il a procédé à une dépréciation d'écarts d'acquisition à hauteur de 12,5 millions d'euros, principalement liée à une cession d'activité finalisée fin juillet. La dette nette s'établit à 437,2 millions d'euros, contre 379,9 millions à fin 2006, cette augmentation étant "principalement liée à l'évolution négative du niveau des créances clients".

Altran rappelle qu'il souhaite assurer son refinancement avant la fin 2007 et que parallèlement aux discussions en cours avec ses banques sur le réaménagement des lignes de crédit actuelles, une assemblée générale extraordinaire a été convoquée pour le 17 septembre afin de compléter les solutions adoptées à la précédente assemblée générale du 29 juin.

Pour le second semestre, le groupe indique qu'il va s'attacher à poursuivre le redressement de son activité en France afin de retrouver une croissance plus en phase avec celle du marché, maintenir une croissance à l'international à un rythme élevé, notamment sur la région Nord, l'Italie et l'Espagne, et stabiliser ses activités aux Etats-Unis et au Brésil tout en commençant la mise en oeuvre du plan de réduction des frais généraux.

"En outre, le niveau trop élevé de l'encours clients au 30 juin 2007, résultant largement des opérations de réorganisations, fait l'objet depuis le début du deuxième semestre 2007 d'actions qui seront poursuivies de manière prioritaire afin de le ramener aussi vite que possible à un niveau plus normal", ajoute Altran.

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