La CGT relance le débat sur la représentativité syndicale

Lors de l'ouverture d'une séance de négociation avec le patronat, vendredi matin, sur la modernisation du marché du travail, la CGT a évoqué l'affaire Gautier-Sauvagnac. Et demandé de manière "urgente" l'ouverture d'une négociation sur la représentativité syndicale et patronale.

Maryse Dumas, secrétaire confédérale, qui dirige la délégation CGT dans les négociations syndicats-patronat sur la modernisation du marché du travail, a expliqué avoir lu une "déclaration préalable en début de séance, compte tenu des accusations qui portent sur le représentant du Medef dans cette négociation".

Le chef de file de la délégation patronale, Denis Gautier-Sauvagnac, est visé par une enquête préliminaire du parquet de Paris sur des retraits de fonds suspects, 5,6 millions d'euros en liquide, puisés dans les caisses de l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) qu'il préside, selon la cellule anti-blanchiment du ministère de l'Economie.

Des sources proches de l'enquête ont laissé entendre que des syndicats auraient pu bénéficier de ces fonds. Maryse Dumas a récusé ces "allégations", "en ce qui concerne la CGT". Selon elle, "le meilleur moyen d'y mettre un terme est de négocier de nouvelles règles de représentativité" syndicale et patronale et "de validation des accords" collectifs, et de le faire de manière "urgente".

"C'est le meilleur moyen" pour éviter "que le patronat s'arroge la possibilité, vraie ou fausse, de distribuer tels ou tels fonds", a souligné la dirigeante cégétiste.

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