Un deuxième cas de fièvre aphteuse diagnostiqué en Grande-Bretagne

Le chef du département vétérinaire britannique a annoncé lundi soir un deuxième cas possible de fièvre aphteuse localisé à proximité de la ferme où a été diagnostiqué le premier foyer de la maladie dans le Surrey (sud-est du pays). Les résultats des tests devraient être connus ce mardi.

Trois jours après la découverte d'un premier cas de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne, le chef du département vétérinaire britannique Debby Reynolds a annoncé lundi un deuxième cas possible localisé à proximité de la ferme où a été diagnostiqué le premier foyer de la maladie dans le Surrey (sud-est). "La ferme dont nous abattons le bétail ce soir sur la base d'un soupçon se trouve à l'intérieur de la zone protégée. Elle ne se trouve qu'à quelques kilomètres (du premier foyer)", a précisé Debby Reynolds à la chaîne télévisée de la BBC.

"Nous pensons qu'il s'agit de fièvre aphteuse. Nous avons donc décidé d'abattre les animaux. L'abattage des 50 animaux a commencé. La maladie a été diagnostiquée rapidement et je continuerai à gérer la situation en fonction des résultats des tests effectués en laboratoire", a-t-elle ajouté.

Un périmètre d'exclusion de trois kilomètres et un périmètre de surveillance de 10 kilomètres ont été mis en place autour de la ferme du Surrey où s'est déclarée la maladie, ainsi qu'autour du site de Pirbright, proche de l'exploitation, où sont installés des laboratoires de recherche utilisant le virus de la fièvre aphteuse. "Ces zones de protection et de surveillance doivent refléter le risque encouru", a souligné Debby Reynolds. Selon Debby Reynolds, les échantillons prélevés sur ces animaux ont été confiés au laboratoire, les résultats devant être connus ce mardi.

Deux laboratoires implantés non loin de l'exploitation touchée la semaine dernière ont fermé leurs portes mais se défendent de toute violation de leur protocole de sécurité. Un laboratoire de Merial Animal Health Ltd, co-entreprise de l'américain Merck & Co Inc et du français Sanofi-Aventis SA, a annoncé qu'il avait arrêté samedi toute sa production, quelques heures après avoir appris que le bétail d'une ferme voisine était contaminé par une souche inhabituelle du virus. Un laboratoire gouvernemental situé à huit kilomètres environ de la ferme infectée, a aussi été fermé et fait l'objet d'une enquête.

A Bruxelles, la Commission européenne a confirmé que les exportations britanniques de viande fraîche, d'animaux sur pied et de produits laitiers étaient interdites sine die. Il y a six ans, une épizootie de fièvre aphteuse a dévasté les élevages britanniques et affecté le tourisme, coûtant quelque 8,5 milliards de livres (12,6 milliards d'euros) à l'économie du pays.

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