Formule 1 : la course aux millions débute ce week-end en Australie

A deux jours des premiers coups de volant de la saison 2007 de Formule 1 lors du Grand Prix d'Australie, les différents acteurs économiques de ce "sport business" se tiennent prêts sur la grille de départ.

Ce dimanche 18 mars, à Melbourne, en Australie, les vingt-deux monoplaces sur la grille de départ effectueront les premiers tours de roues qui lanceront la course au titre de champion du monde de Formule 1 pour 2007. Une autre course débutera également lors de ce Grand Prix, celle aux millions cette fois. Le tout savamment organisé une fois encore par la FIA ( Fédération internationale de l'automobile) et son emblématique et richissime président, Bernie Ecclestone.

Cette année, une fois de plus, malgré la volonté affichée par tous de réduire les coûts depuis plusieurs saisons, la manne financière colossale drainée par ce sport ne devrait donc pas être à la baisse.

Les constructeurs n'ont pas rechigné sur la dépense pour cette saison 2007. Pour leur campagne Toyota, Ferrari et McLaren, les trois plus gros budgets du paddock, sont en passe de dépenser plus de 300 millions d'euros. Ils devancent Honda (285 millions d'euros), BMW (263 millions d'euros) et Renault (235 millions d'euros), au classement des constructeurs les plus dépensiers.

Les pilotes ne restent pas aux stands, dans cette course aux millions. D'après un classement publié ce vendredi par Le Parisien sur le salaire des principaux pilotes, c'est Kimi Raikkonen sur Ferrari qui arrive en tête avec un salaire avoisinant les 26,5 millions d'euros par an, suivi de près par le champion du monde en titre et pilote McLaren, Fernando Alonso, avec 22,7 millions d'euros par an toujours. A la troisième place de ce classement arrive le pilote Toyota Ralf Schumacher ( frère de ...) avec un salaire de 12,9 millions d'euros par an. En dernière place arrive le jeune pilote finlandais Heikki Kovalainen de chez Renault qui fait ses débuts en Formule 1 avec 1,9 million d'euros par an. Des salaires qui comprennent la part de leur manager, dont la commission est comprise entre 15 et 25%.

Ces mêmes pilotes "arrondissent" leur fin de mois grâce aux primes de victoire ou au titre mondial. En 2005, année de son premier titre, Fernando Alonso a presque doublé son salaire grâce à ces bonus. Les produits dérivés en tous genre rapportent également énormément d'argent aux "pilotes stars". Depuis 2005, Fernando Alonso, toujours, aurait ainsi gagné plus de 5 millions d'euros, dans la vente de casquettes, de t-shirts et de bien d'autres objets à son effigie.

Le plus merveilleux dans cette économie de la Formule 1, c'est qu'une fois de plus personne n'est oublié pour toucher diverses primes ou dividendes. Jean Todt, patron d'équipe chez Ferrari, aurait accumulé plus de 23 millions d'euros depuis son arrivée à la tête de l'écurie au cheval cabré. De son coté, le légendaire fondateur et patron de McLaren, Ron Dennis, serait assis sur un pactole personnel de plus de 265 millions d'euros. Les meilleurs ingénieurs du "paddock" participent eux aussi à la course aux millions. Ils reçoivent ainsi plus de 4,5 millions d'euros de salaire par an.

A une échelle moindre, cette fois, chaque membre d'une équipe gagne un petit bonus, en cas de points marqués au championnat ou de titre mondial. Ces bonus se situent entre 60 et 130 euros. Un titre mondial peut ainsi apporter un bonus de l'ordre de 4.000 à 5.000 euros à chaque membre de l'équipe victorieuse.


Les industriels du tabac quittent la Formule 1
La nouvelle législation relative à la lutte contre la promotion du tabac, qui rend quasi-totale l'interdiction de faire de la publicité pour le tabac en Europe, contraint les poids lourds du sponsoring de la F1 (les cigarettiers) à mettre fin à leur engagement. Le premier à avoir mis fin à son contrat est le sponsor historique de Renault, Mild Seven, remplacé par le banquier hollandais ING, pour un montant de 135 millions d'euros pour trois ans. Suivi de près par West qui a quitté McLaren, remplacé par Vodafone. Lucky Srike a également mis fin à son contrat avec Bar Honda. A l'inverse, et un peu à la surprise générale, Marlboro a reconduit son accord avec Ferrari pour la somme de 132 millions d'euros.

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