Siemens : le président du directoire exclut de démissionner

Lors d'un entretien accordé au quotidien Bild paru ce lundi, Klaus Kleinfeld, le président du directoire de Siemens exclut de démissionner à cause du scandale de corruption au sein du groupe. Il prend la défense du président du conseil de surveillance du groupe, Heinrich von Pierer appelé à la démission par certains.

Klaus Kleinfeld, le président du directoire de Siemens exclut de démissionner à cause du scandale de corruption au sein du groupe, indique ce dernier lors d'un entretien accordé au quotidien Bild paru ce lundi. Il assure n'avoir envisagé "pas même une seconde" d'abandonner ses fonctions. La justice allemande enquête sur un trou de 200 millions d'euros découvert dans les comptes de Siemens, des sommes que le parquet soupçonne d'avoir été transférées sur des comptes à l'étranger et qui pourraient avoir financé des opérations de corruption permettant au groupe de remporter des contrats d'équipements de télécommunications. Siemens a ouvert sa propre enquête interne sur des transactions douteuses portant au total sur 420 millions d'euros en sept ans, des sommes inscrites dans les comptes au titre d'honoraires de consultants.

Dans l'entretien accordé à Bild, Klaus Kleinfeld dément avoir été informé de l'existence de pots de vin. Il avait auparavant démenti avoir eu connaissance du recours du groupe à la corruption pour emporter des contrats. Il s'est refusé à tout commentaire sur les nouvelles informations selon lesquelles Siemens avait été informé en 2003 de l'existence de pratiques de corruption en son sein.

Le Südddeutsche Zeitung a rapporté samedi que Siemens disposait de telles informations il y a plus de trois ans.
"Vous devez comprendre que je ne peux pas parler de procédures en cours. J'étais moi-même, jusqu'à la fin 2003, le patron de Siemens USA à New York." Et ajoute: "Nous ne tolérons pas les pratiques commerciales illégales et cela n'est pas négociable."

Il prend en outre la défense du président du conseil de surveillance du groupe, Heinrich von Pierer, qui a présidé le directoire jusqu'au début 2005 et qui est visé aujourd'hui par des appels à la démission. "Heinrich von Pierer a, depuis le premier jour, contribué pleinement à la révélation (de l'affaire). On ne peut rien lui reprocher dans cette affaire", assure Klaus Kleinfeld

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