Volkswagen dément avoir jeté l'éponge sur la reprise du malaisien Proton

Après PSA Peugeot-Citroën, le constructeur automobile allemand aurait abandonné les négociations en vue de réunir un tour de table destiné à redresser son concurrent malaisien Proton indique ce matin e quotidien singapourien Straits Times. Une information démentie un peu plus tard par le constructeur allemand.

Après le français PSA Peugeot-Citroën, le constructeur automobile allemand Volkswagen aurait abandonné les négociations en vue de réunir un tour de table destiné à redresser son homologue malaisien Proton, indique ce vendredi le quotidien singapourien Straits Times. Citant sans l'identifier un haut responsable du gouvernement malaisien, le journal indique que Volkswagen a annoncé jeudi sa décision au holding public Khazanah Nasional, actionnaire majoritaire de Proton. Cette information a été démentie un peu plus tard par le constructeur allemand qui indique être toujours en discussions concernant un possible rapprochement avec son homologue malaisien Proton. "Nous continuons à négocier", a indiqué un porte-parole de Volkswagen à l'Agence France Presse (AFP).

Selon le Straits Times, une source anonyme déclarait qu "il (Volkswagen) est clair qu'ils ne veulent consacrer aucune ressource dans le redressement de Proton". Le quotidien cite également de manière anonyme le responsable d'une banque malaisienne qui a confirmé la décision du constructeur allemand, la qualifiant de "revers majeur". Le français PSA Peugeot-Citroën s'était déjà retiré il y a quelques semaines des négociations en vue de réunir un tour de table qui pourrait assurer l'avenir de Proton.

Le Premier ministre malaisien Abdullah Ahmad Badawi avait indiqué la semaine dernière que les autorités se tourneraient vers l'américain General Motors en cas d'échec des discussions avec Volkswagen. L'annonce d'un partenaire, qui avait été promise pour ce samedi, a une nouvelle fois été reportée mercredi par les autorités.

Kuala Lumpur compte vendre 50% du capital et transférer la responsabilité de la production en Malaisie à un groupe occidental. Plombées par la concurrence, les ventes de Proton ont chuté de 11% à 490.000 unités en 2006. Mais le groupe, fer de lance de la politique d'industrialisation lancée par le gouvernement malaisien dans les années 1980, jouit toujours de positions solides en Asie du Sud-Est et notamment en Malaisie avec une part de marché de 32%.

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