Renault : un deuxième suicide de salarié reconnu comme accident du travail

La décision a été rendue par la Sécurité sociale. Sur les trois suicides, deux sont donc désormais reconnus comme "ayant un lien avec le travail". Le troisième dossier n'est pas encore clos.

Un deuxième suicide d'un salarié du Technocentre de Renault à Guyancourt a été classé comme accident du travail par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) des Yvelines. C'est le deuxième cas survenu chez la firme au losange qui a pour origine les conditions de travail, selon la Sécurité sociale. Les deux salariés se sont donné la mort en octobre 2006 et janvier 2007.

La décision a été rendue par la commission de recours amiable de la CPAM, le 4 octobre. Mais l'information n'a été connue qu'aujourd'hui, vendredi 26 octobre. Des recours peuvent être formés contre ces nouvelles décisions dans un délai de deux mois.

Le dossier du troisième suicide, survenu en février 2007, et non reconnu comme accident du travail par la Sécurité sociale, n'est pas forcément clos. L'Inspection du travail avait, à l'époque, identifié des faits de harcèlement moral. Le parquet de Versailles a demandé à l'Inspection, il y a plusieurs semaines, un nouvel avis sur son fondement juridique, afin de savoir si des poursuites peuvent être engagées contre Renault.

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