Sur la période, le bénéfice net a grimpé de 11% à 1,02 milliard d'euros. Le bénéfice d'exploitation avant exceptionnels - qui sert de référence pour les prévisions internes du groupe - a crû quant à lui de 5% à 2 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 14,6 milliards d'euros, en hausse de 18%. Ces chiffres sont légèrement supérieurs aux attentes. Les analystes interrogés par l'agence d'informations financières Thomson Financial News misaient sur un bénéfice net de 991 millions et un bénéfice d'exploitation de 2,04 milliards d'euros obtenu auprès de 16 analystes.

Les acquisitions réalisées l'an dernier - les chimistes américains Engelhard et Johnson Polymers et la filiale de chimie pour le BTP de l'allemand Degussa - ont gonflé le chiffre d'affaires. Dans le coeur de métier du groupe, la division de produits chimiques, les ventes ont bondi de 50% à 3,6 milliards d'euros.

En revanche, le chiffre d'affaires de la division pétrole et gaz, traditionnelle vache à lait du groupe, a reculé de 9% à 2,2 milliards à cause de la détente sur les prix du pétrole sur la période par rapport à l'an dernier.

"La croissance significative de notre bénéfice prouve que BASF a atteint uen phase de bénéfice durable", déclare Jürgen Hambrecht, président du directoire, dans le communiqué des résultats, cité dans le communiqué. "La demande en produits chimiques est forte, et il n'y a aucun signe de ralentissement pour l'été", est-il également écrit.

Fort de ses bons résultats trimestriels, BASF confirme ses objectifs sur l'ensemble de l'exercice. Le groupe
mise toujours sur une "forte hausse" du chiffre d'affaires. Et malgré le repli récent des prix du pétrole, le bénéfice d'exploitation avant exceptionnels devrait atteindre "au moins" le niveau de l'an dernier.