La comparaison de ces chiffres sur un an reste toutefois peu significative, prévient Bercy dans un communiqué, "en raison des décalages calendaires observés en début d'année".

Les dépenses du budget général ont atteint en janvier 20,79 milliards d'euros à périmètre courant, soit près de 4,06 milliards d'euros de plus qu'en janvier 2006. "Cette augmentation traduit un retour à la normale dans le profil d'exécution de la dépense, alors que le début de l'année 2006 avait été affecté par les effets d'amorçage liés à la mise en oeuvre du nouveau cadre budgétaire et comptable de la loi organique relative aux lois de Finances (Lolf)", précise le ministère.

De leur côté, les recettes nettes du budget général sont également à la hausse en janvier, s'établissant à 20,14 milliards d'euros contre 15,39 milliards d'euros à la même période un an plus tôt, soit 4,75 milliards d'euros de plus.

Cette évolution non "significative à ce stade de l'année", selon Bercy, résulte "pour l'essentiel du décalage sur le mois de février 2007 de prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales qui, en janvier 2006, s'étaient élevés à 3,9 milliards d'euros".

En revanche, les recettes d'impôt sur le revenu diminuent de 2,3%, sous l'effet de la réduction automatique des acomptes en conséquence de la réforme du barème d'imposition entrée en vigueur le 1er janvier 2007.

En 2006, le déficit de l'Etat s'est établi à 36,161 milliards d'euros, en baisse de 7,3 milliards d'euros par rapport à 2005. La loi de Finances pour 2007, prévoit un déficit budgétaire de 41,99 milliards d'euros.