En attente des résultats consolidés de l'ensemble du groupe Nyse Euronext, la Bourse paneuropéenne a annoncé ce mercredi un bénéfice opérationnel record au premier semestre. Il s'établit à 245,1 millions d'euros, en hausse de 11,2%, malgré une augmentation des charges d'exploitation "passées de 337,4 millions d'euros à 385,6 millions, essentiellement sous l'effet des frais juridiques et de conseils liés aux opérations de rapprochement avec Nyse Group". Euronext avait déjà publié le chiffre d'affaires le plus élevé de son histoire à 630,6 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année, soit 13% de mieux par rapport à l'an passé.

Ces performances sont essentiellement dues à l'activité négociation sur actions, qui "a enregistré son premier semestre le plus actif de tous les temps" et dont la marge opérationnelle a augmenté pour s'établir à 64,7%. Sur la période, les marchés d'actions Euronext ont battu à plusieurs reprises leur record d'activité journalier. Le résultat opérationnel de l'activité sur les produits dérivés a également progressé, le Liffe londonien ayant établi un nouveau record avec 452,2 millions de contrats négociés durant les six premiers mois de l'année.

Euronext a en revanche enregistré un repli de 19,8% de son bénéfice net au premier semestre, à 115,4 millions d'euros (soit 1,39 euro par action). "Cette baisse s'explique d'une part, par la plus-value exceptionnelle enregistrée lors de la cession de CIK à Euroclear durant le 1er trimestre 2006, et d'autre part, par le reclassement de la participation dans LCH.Clearnet en 'actif détenu en vue de la vente' dont la quote-part de résultat net n'est plus comptabilisée au compte de résultat", explique le Bourse paneuropéenne.