L'hiver clément entraîne le pétrole sous les 59 dollars

Le baril de brut a reculé de près de 4% dans la journée à Londres et à New-York. Les températures élevées pour la saison outre-Atlantique augure d'une faible demande du premier pays consommateur mondial.

Le réchauffement climatique a ceci de bon qu'il limite la consommation de produits énergétiques destinés au chauffage... ce qui limite les émissions de CO 2 et l'effet de serre. En raison de la douceur de l'hiver aux Etats-Unis, le prix du baril de pétrole a reculé de 4% à Londres et New York cet après-midi, de nouveau sous le seuil de 59 dollars pour la première fois depuis six semaines.

A Londres, le baril de Brent pour livraison en février a reculé jusqu'à 58,24 dollars, un plus bas depuis le 20 novembre. Cela représente une baisse de 2,20 dollar (-3,6%) par rapport à la clôture de la veille au soir. ANew York, le baril de "light sweet crude" pour l'échéance février a quant à lui glissé à son plus bas depuis le 22 novembre, à 58,65 dollars, en baisse de 2,40 dollars, soit 3,9%.

Le marché est déprimé par la persistance de températures douces pour la saison dans le nord-est des Etats-Unis, qui diminue la demande dans ce pays, premier consommateur d'or noir au monde. La demande de fioul de chauffage devrait être inférieure à celle des années précédentes.

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