Mercedes restructure ses activités en Europe et ferme son site de Barcelone

La direction de Mercedes annonce la fermeture d'une de ses deux usines espagnoles. Le site de Barcelone emploie 420 personnes. De son côté, l'usine Smart en Moselle est bloquée par les grévistes.

La surprise est de taille pour les salariés espagnoles de Mercedes (groupe Daimler). La direction du constructeur vient d'annoncer sa décision de fermer son usine de Barcelone, où sont employées 420 personnes, selon les informations du syndicat Comisiones Obreras (CCOO). Un syndicat qui s'est déclaré très surpris par la décision de Mercedes. "Notre surprise est d'autant plus grande que nous avions signé en juillet une nouvelle convention collective avec l'entreprise pour quatre ans, il existait donc des engagements pour l'avenir", précise ainsi le communiqué du CCOO

L'usine de Barcelone est l'une des deux usines en Espagne du groupe automobile allemand Daimler, maison mère de Mercedes. Elle fabrique notamment des pièces pour l'usine d'assemblage de Vitoria situé au Pays Basque espagnol, qui produit les modèles Vito et Viano et qui emploie environ 3.400 personnes.

Daimler précise dans son communiqué que la fermeture de l'usine de Barcelone se faisait parallèlement à la création d'une joint-venture avec la société espagnole Estampaciones Sabadell, qui reprendra cette ligne de production (258 employés) dans une autre usine proche de Barcelone.

Pour le groupe Mercredes, l'objectif est de maintenir la majorité des emplois à Barcelone afin de réduire au maximum les conséquences négatives de cette restructuration sur le personnel. Le constructeur précise ainsi qu'il est en contact avec plusieurs entreprises de la capitale catalane pour choisir la meilleure option: il s'agit dans ce cas de 162 employés qui travaillent dans l'activité échange de pièces et emballage.

L'usine Smart en Moselle en grève
Mercedes doit également faire face à la colère des ouvriers grévistes de l'usine Smart de Hambach (Moselle). Elle était complètement bloqué vendredi par les grévistes, ralentissant le montage de la Smart ForTwo, la nouvelle petite voiture produite par la firme. Jeudi, déjà 270 des 400 ouvriers affectés à la production avaient cessé le travail. Ils ont été rejoints par "quelques" cadres et employés de bureau, pour réclamer des augmentations de salaires nets de 110 à 150 euros par mois alors que la direction a proposé 40 euros bruts. Les syndicats demandent en outre l'embauche en CDI de 40 personnes, alors que la direction n'a envisagé que 25 embauches fermes.

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