Nouvelle chute à Paris

Grande nervosité sur les marchés aujourd'hui. Le rebond amorcé dans la matinée par la Bourse de Paris a tourné court, sur fond de crainte d'un ralentissement de la croissance américaine. A la clôture, le CAC 40 abandonne 1,1% à 5.455 points.

La plupart des valeurs de la cote finissent donc la séance dans le rouge. Et c'est le titre EADS qui affiche le plus fort recul. Son cours décline de 5% à 24,62 euros, alors qu'Airbus a dévoilé hier son plan de restructuration et la suppression de 10.000 emplois.

L'action de la banque franco-belge Dexia chute de 3,7% malgré un bénéfice net en progression de 35% sur l'année 2006.

Selon l'hebdomadaire Challenge, l'homme d'affaires belge Albert Frère veut monter à 20% dans le capital de Lafarge. A la clôture, le cimentier cède 2,1% à 110,66 euros.

Le secteur automobile était également malmené aujourd'hui, après la publication d'une baisse des immatriculations de voitures neuves en France au mois de février. Ainsi Peugeot perd 2,7% et Renault recule de 1,7%.

Dans le compartiment des valeurs technologiques, France Télécom est affecté par le fort recul du bénéfice de son homologue allemand Deutsche Telekom. L'opérateur français voit son titre abandonner 1,5% à 20,21 euros.

Enfin parmi les valeurs du SRD, l'éditeur de progiciels Business Objects décroche de 2,7%. Oracle préfère au groupe français son rival américain Hypérion, qu'il va racheter pour 3,3 milliards de dollars.

Du côté des hausses maintenant, seules les valeurs très attaquées en début de semaine retrouvent grâce aux yeux des investisseurs, qui y voient l'occasion d'effectuer des achats à bon compte.

En atteste la forte progression d'Arcelor Mittal en toute fin de séance. Le sidérurgiste signe la plus forte hausse du CAC avec un bond de 7% à 41 euros... De la même façon, le titre Lagardère se ressaisit et grimpe de 6,7%.

Plus sage, l'action Carrefour prend quant à elle 2,1% à la clôture. Le distributeur bénéficie toujours de l'intérêt spéculatif des investisseurs, sur des rumeurs de LBO.

Vendredi, plusieurs statistiques sont attendues. En Europe, les économistes suivront avec attention l'évolution des ventes de détail en Allemagne. Aux Etats-Unis, l'Université du Michigan doit publier son indice de confiance des consommateurs américains.

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