KBC se sent à l'étroit sur son marché domestique. Le bancassureur belge a dégagé en 2006 un bénéfice en forte hausse de 52%. Celui-ci atteint 3,43 milliards d'euros. Le groupe a notamment profité d'une plus-value exceptionnelle provenant de la vente de la petite banque privée espagnole Banco Urquijo. Vendue à sa consoeur Banco Sabadell pour 762 millions d'euros, KBC a réalisé une plus-value de 500 millions d'euros !

Toutefois, l'activité a également été profitable. Si la Belgique demeure le premier contributeur de KBC, avec 1,1 milliard d'euros, les activités dans les pays de l'Est enregistrent une hausse de 30% de leur résultat qui a atteint 426 millions d'euros.

Le bancassureur belge est fortement implanté dans les pays d'Europe de l'Est. KBC a multiplié les acquisitions dans cette région. Il a déboursé 360 millions d'euros en rachetant des banques en Roumanie, en Serbie et en Bulgarie où le groupe a racheté l'assureur DZI pour 185 millions d'euros. En parallèle, KBC a racheté les minoritaires de ses filiales hongroise, polonaise et tchèque pour 712 millions d'euros afin de les intégrer et de profiter à plein de leur rentabilité.

Toutefois, les divisions de marché de capitaux reste un des piliers principaux puisqu'elle a dégagé 871 millions d'euros de résultat l'an passé. La banque privée européenne a, quant à elle, réalisé 181 millions d'euros de bénéfice.

Sur la période 2007-2009 , KBC prévoit une augmentation de son bénéfice par action de 12% par an ainsi qu'un rendement des fonds propres de 18,5%.


Nouvelle plus-value grâce à Intesa
La fusion entre les banques italiennes Banca Intesa et Sanpaolo IMI a bénéficié à KBC. Le groupe belge a profité de l'opération pour vendre sa participation de 0,4% dans Intesa, qu'il jugeait non-stratégique. Grâce à cette cession, KBC a réalisé une plus-value de 200 millions d'euros.