Le déficit budgétaire français se creuse en février

A 19,9 milliards d'euros fin février, le déficit est nettement supérieur à celui de février 2006. Les dépenses ont augmenté tandis que les recettes étaient inférieures comparativement au même mois de l'année dernière, exercice "particulièrement atypique" selon le ministère.

Le déficit budgétaire de la France s'établissait à 19,9 milliards d'euros fin février, contre 13,3 milliards d'euros fin février 2006, a indiqué ce vendredi le ministère des Finances. Fin février 2005, le solde négatif s'était établi à 19,6 milliards d'euros, rappelle le ministère, qui qualifie l'année 2006 de "particulièrement atypique".

A ce stade de l'exécution budgétaire, "les comparaisons d'une année sur l'autre sont peu significatives en raison des décalages calendaires observés en début d'année et, en particulier, du profil d'exécution singulier enregistré en 2006 sur les dépenses", précise le ministère dans un communiqué.

En février, les dépenses du budget général ont atteint 40,5 milliards d'euros, "soit environ 6,7 milliards de plus qu'à la même période de 2006". Selon le ministère, cette augmentation des dépenses "traduit un retour à la normale dans le profil d'exécution de la dépense, alors que le début de l'année 2006 avait été affecté par les effets d'amorçage liés à la mise en oeuvre du nouveau cadre budgétaire et comptable de la LOLF", la nouvelle loi budgétaire.

De leur côté, les recettes nettes du budget général se sont établies à 27,77 milliards d'euros fin février, contre 29,47 milliards un an plus tôt à la même date. Les recettes d'impôt sur le revenu ont notamment diminué de 1,6% sous l'effet de la réduction automatique des acomptes qui bénéficie aux contribuables, dès le début de l'année, pour traduire la baisse d'impôt liée à la réforme du barème.

La forte progression de 8,7% des recettes de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP), à périmètre constant, "résulte d'un profil d'encaissement différent en début d'année, en raison de la mise en place de la régionalisation de la TIPP en 2006", selon le ministère. L'évolution constatée des autres recettes" n'est pas significative à ce stade de l'année", ajoute-t-il.

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