Valeo confirme faire l'objet d'intérêt de la part d'un fonds

A l'issue de son conseil d'administration jeudi soir, l'équipementier français a reconnu qu'il avait été approché par un fonds d'investissement. Sans pour autant indiquer de qui il s'agit. Les rumeurs font état du fonds américain Apollo qui étudierait une possible acquisition de l'équipementier français. Le titre Valeo continue d'être recherché en Bourse.

Le titre Valeo continue d'être recherché ce vendredi avec une hausse de 1,48% dans les premiers échanges. La veille, le titre avait gagné 3,94% pour atteindre les 43,29 euros. Et ce parce que le marché se pose désormais une question: un nouvel acteur va-t-il s'inviter dans le dossier?

A l'issue de son conseil d'administration qui s'est tenu jeudi soir, Valeo a indiqué qu'il avait été approché par un fonds d'investissement et qu'il allait "explorer de façon préliminaire et non exclusive" cette "manifestation d'intérêt". "Il estime de l'intérêt du groupe de l'explorer de façon préliminaire et non exclusive, ainsi que d'étudier parallèlement d'autres options stratégiques". Si les dirigeants de Valeo reconnaissent avoir été approchés, en revanche ils restent bien discrets sur l'identité du fonds.

Dans son édition de jeudi, le journal "Les Echos" indiquait qu'il s'agissant du fonds d'investissement américain Apollo. Ce dernier, qui serait pour l'occasion conseillé par les banques Lazard et Merrill Lynch, examinerait l'éventualité de lui soumettre une offre de rachat. Au cours actuel, Valeo est valorisé plus de 3,2 milliards d'euros.

Autant dire que la prochaine assemblée générale de l'équipementier automobile, convoquée pour le 21 mai, s'annonce cruciale pour son avenir: pas moins de 9 administrateurs sur les 11 membres doivent être renouvelés ou changés, y compris Thierry Morin, PDG de Valeo.

Mais Apollo n'est pas le seul à s'intéresser à l'avenir de Valeo. Le fonds Pardus, désormais premier actionnaire de Valeo (il en détient 12,25%, plus que les 10,7% de Templeton) mais aussi grand actionnaire de Visteon - un grand équipementier auto américain, ex filiale de Ford - pousse à un mariage entre Valeo et son homologue américain. Un schéma que refuserait Thierry Morin, qui estime que Visteon est trop dépendant des constructeurs automobiles américains, en proie il est vrai à d'importantes difficultés.

Un autre actionnaire de Valeo, Guy Wyser-Pratte, préconise une stratégie radicalement différente pour son avenir: il souhaite que Valeo renonce à des opérations de croissance externe et cède quelques branches peu rentables pour améliorer la rentabilité de son activité principale.

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