L'américain Bristol-Myers Squibb limite la casse face aux génériques

Le bénéfice net trimestriel a reculé de 3% à 690 millions de dollars. Mais il est meilleur qu'attendu. Du coup, BMS relève ses prévisions.

Au premier trimestre 2007, le groupe pharmaceutique américain Bristol-Myers Squibb, BMS, a vu reculer son bénéfice de 3% à 690 millions de dollar et son chiffre d'affaires de 4% à 4,5 milliards. Il est toutefois supérieur aux attentes. Par action, le bénéfice net est ressorti à 35 cents et remonte à 38 cents hors exceptionnels, là où les analystes attendaient 23 cents en moyenne.

BMS est lui aussi victime de la concurrence des médicaments générique. Notamment de la perte d'exclusivité sur le Pravachol, son médicament anti-cholestérol.

Parallèlement, le groupe a annoncé jeudi dans un communiqué nommer de manière permanente James Cornelius au poste de PDG, alors que ce dernier assurait la direction par intérim depuis septembre dernier après le limogeage du PDG Peter Dolan, en raison de sa gestion de l'affaire Plavix, (du français Sanofi-Aventis mais commercialisé outre-Atlantique par BMS) un lucratif anti-coagulant au coeur d'une bataille judiciaire contre une version générique fabriquée par le laboratoire canadien Apotex.

Pour 2007, BMS a relevé sa prévision de bénéfice par action de l'ordre de 10 à 12 cents, a-t-il indiqué, tablant sur 1,30-1,40 dollar hors exceptionnels, contre 1,27 dollar attendu par le marché.

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