La FED constate un ralentissement de la croissance américaine depuis août

Dans son Livre Beige, la réserve fédérale américaine s'inquiète d'un ralentissement de la croissance depuis août aux Etats-Unis. Principaux responsables : la crise immobilière et la décélération de la consommation et de l'activité industrielle.

Les inquiétudes pour la croissance américaine se confirment. Dans son Livre Beige, qui doit servir de base de travail pour la prochaine réunion de politique monétaire les 30 et 31 octobre, la Réserve fédérale américaine fait état d'un ralentissement de la croissance depuis août aux Etats-Unis.

"L'activité économique a continué de croître en septembre et début octobre mais le rythme de croissance a décéléré depuis août", souligne le rapport de conjoncture. La croissance a été qualifiée de "modérée", de "modeste" ou de "mitigée" par les responsables économiques sondés pour ce rapport.

En cause selon la FED: une décélération de la consommation et de l'activité industrielle sur fond d'affaiblissement immobilier. Les dépenses de consommation ont ainsi augmenté mais "les rapports sont mitigés et laissent penser que la croissance a été plus lente en septembre et début octobre qu'en août". De même, les services et l'industrie "ont continué de croître, mais à un rythme affaibli", avec pour l'industrie une baisse de la production pour les biens liés à la construction de logements.

C'est le secteur immobilier qui inquiète particulièrement la réserve fédérale. La FED note la poursuite de l'affaiblissement de l'immobilier résidentiel. "La plupart des régions ont fait état de nouvelles baisses des prix, de l'activité et de la construction de logements". La banque centrale redoute aussi la hausse des prêts non honorés et la "légère détérioration du crédit" constatée par les banques. "Les prêteurs ont resserré les normes de crédit, notamment pour l'immobilier", souligne le rapport.

Toutes ces difficultés font peser un "degré d'incertitudes exceptionnellement élevé pour les perspectives d'activité économique". Cependant, l'optimisme reste de mise pour les secteurs non liée à l'immobilier, la FED estimant qu'ils ne devraient pas être affectés par la crise.

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