La famille Courtin-Clarins ne veut que des actionnaires minoritaires

Les déclarations du président du directoire soulignant que la famille a décliné les offres et ne veut que d'investisseurs durablement minoritaires avaient douché les marchés jeudi. Le titre se reprend un peu ce vendredi matin.

L'action Clarins a baissé fortement jeudi (-7,44%). Le scénario d'un investissement minoritaire dissippant celui d'une OPA, après les déclarations du président du directoire soulignant que la famille a décliné les offres et ne veut que d'investisseurs durablement minoritaires, avait douché les marchés.

Après avoir décroché de plus de 10% mercredi et jeudi, le titre Clarins se reprend légèrement ce vendredi matin avec un gain de 0,9% à 58,50 euros.

Deux informations étaient à l'origine de la forte baisse de mercredi et jeudi. L'hebdomadaire Challenges "précise que L'Oréal aurait, pour sa part, renoncé à Clarins", observent les analystes de la Société Générale dans une note à leurs clients. Challenges revient "sur le schéma qui verrait PPR apporter sa filiale YSL Beauté à Clarins en échange d'une participation de 30% dans son capital", ajoutent-ils.

De son côté, Clarins ne serait pas contre l'entrée à son capital d'investisseurs qui l'épauleraient, s'ils garantissent qu'ils resteront durablement minoritaires au capital et au conseil d'administration, affirme Le Figaro de jeudi, citant Christian Courtin-Clarins, président du groupe familial. Il ne s'agirait pas de laisser entrer "quelqu'un qui met un pied dans la porte, un loup dans la bergerie", a expliqué au Figaro Christian Courtin-Clarins, en affirmant que "tous les groupes sont intéressés par Clarins", qu'ils "ont fait des propositions", mais que "la liberté n'a pas de prix".

"Clarins comme YSLB (Yves Saint Laurent Beauté, NDLR) est confronté à un manque de taille critique, mais avec de très nets avantages de taille, d'offre produits et de rentabilité en faveur de Clarins. Leur combinaison serait particulièrement complémentaire et permettrait de dégager d'importantes synergies de coûts", observe de leur côté les analystes de la Société Générale.

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