Fièvre aphteuse outre-Manche : de nouveaux cas suspects écartés

Les autorités britanniques ont indiqué que le troupeau abattu ce jeudi n'était pas contaminé par la fièvre aphteuse. Un autre troupeau est suspecté d'avoir contracté le virus mais le "niveau de suspicion est faible".

Le troisième élevage abattu ce jeudi par mesure de précaution n'était pas atteint du virus de la fièvre aphteuse ont indiqué les autorités sanitaires britanniques. "Les analyses effectuées sur ce bétail se sont révélées négatives", a déclaré un porte-parole du ministère l'Environnement, de l'Alimentation est des Affaires rurales (Defra). Environ 362 animaux, soupçonnés d'avoir été en "contact dangereux" avec le virus, avaient été abattus. Ils se trouvaient sur une exploitation situés près des deux premiers foyers identifiés.

Par ailleurs, la contamination d'un quatrième troupeau est envisagée mais les examens initiaux des veaux de cette exploitation se sont avérés "peu concluants", selon le Defra. Le bétail ne présente que des symptômes de maladie, qualifiés de "légers". "Le vétérinaire est absolument certain que ce n'est pas la fièvre aphteuse. Je ne le pensais pas mais je voulais en être sûr à 100%", a précisé l'éleveur, Lawrence Matthews, sur la chaîne de télévision Skynews.

En attendant le résultat des tests complémentaires, les autorités britanniques ont décidé d'établir une nouvelle zone de surveillance, ce troupeau se trouvant en effet à l'extérieur de la précédente zone mise en place autour des deux premières fermes. A l'extérieur de cette zone, les éleveurs ont pu reprendre l'envoi de leurs animaux à l'abattoir, après la levée de l'interdiction de transport. Les élevages restent toutefois soumis à de strictes mesures de sécurité pour prévenir la propagation de l'épidémie.

Le rapport préliminaire épidémiologique du Defra publié ce vendredi réaffirme qu'il est "très probable" que le virus provienne du site de recherche animale de Pirbright situé à quelques kilomètres de la première exploitation touchée. Cependant, les autorités britanniques n'ont pas pu établir quel laboratoire était à l'origine de la contamination, entre le laboratoire privé Merial, appartenant aux groupes pharmaceutiques Sanofi Aventis et Merck, et l'Institut public pour la santé animale.

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