Le gouvernement espère une baisse des prix dans la grande distribution

A l'issue d'une rencontre entre les fournisseurs, les grands distributeurs et le président de la République, Christine Lagarde a affirmé que la loi sur le développement de la concurrence devrait entraîner une baisse des prix au début de l'année prochaine.

Une baisse des prix dans la grande distribution: c'est ce que l'on devrait voir à partir du début de l'année prochaine, espère la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. La ministre, qui s'exprimait à l'issue d'une table ronde réunissant distributeurs et fournisseurs autour de Nicolas Sarkozy, compte pour cela sur le projet de loi pour le développement de la concurrence actuellement en préparation.

Christine Lagarde a par ailleurs annoncé la création, "dans les semaines qui viennent", d'un observatoire des prix afin "de suivre de manière très précise, produit par produit, ligne par ligne" que les engagements des distributeurs et des fournisseurs "sont bien tenus".

La ministre n'a donné aucun chiffre quant au niveau de baisse des prix attendu, que le gouvernement lie au contenu "du projet de loi pour le développement de la concurrence au service des consommateurs" adopté la semaine dernière en conseil des ministres.

Ce texte, qui doit être soumis en novembre au Parlement, prévoit notamment une réforme de la loi Galland sur la grande distribution. Il instaure un nouveau principe: au moment de fixer un prix, le distributeur pourra retrancher du prix d'achat de la marchandise une partie de la "marge arrière", c'est-à-dire les sommes qui lui sont versées par le fournisseur en échange de la promotion de ses produits.

"Une étape ultérieure" permettra "d'aller plus loin et de négocier les conditions générales de vente", a précisé Christine Lagarde. Cette étape coïncidera avec la loi sur la modernisation de l'économie, attendue au printemps, a ajouté Luc Chatel, secrétaire d'Etat chargé de la Consommation.

"D'ici là, il y a une modération tarifaire qui est demandée par le président de la République aux distributeurs et aux industriels", a souligné le secrétaire d'Etat. Il n'a pas précisé si le gouvernement envisageait une suppression pure et simple des marges arrière, comme l'avait suggéré lors de précédents discours Nicolas Sarkozy.

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