Les stocks américains de pétrole reculent plus que prévu

Selon le rapport hebdomadaire du département de l'Energie (DoE), les réserves américaines ont reculé de 3,3 millions de barils à 293,6 millions par jour la semaine dernière. Le marché anticipait bien une sixième baisse consécutive des réserves de aux Etats-Unis, mais le recul est deux fois plus important qu'attendu. A New York, le WTI gagnait aussitôt 0,73 dollar à 96,7 dollars le baril.

La baisse était attendue, mais pas à ce point. En effet, pour la sixième semaine consécutive, les réserves de brut ont reculé de 3,3 millions de barils à 293,6 millions de barils aux Etats-Unis, lors de la semaine achevée le 21 décembre. Un recul que les analystes estimaient plutôt à 1,75 million de barils.

Cette nouvelle baisse intervient pourtant alors que les Etats-Unis ont accru leurs importations de brut, par rapport à la semaine précédente, de 694.000 barils en moyenne par jour, à 9,8 millions de barils quotidiens. Le DoE indique que les stocks américains de brut, inférieurs de 8,3% par rapport à l'an dernier, se situent "dans la moitié inférieure de la fourchette moyenne pour cette époque de l'année".

Les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage), qui sont particulièrement observés pendant la saison d'hiver dans l'hémisphère nord, ont quant à eux diminué de 2,8 millions de barils à 126,6 millions de barils, quand les analystes avaient prévu un repli de seulement 1 million de barils. Ils sont désormais inférieurs de 11,2% au niveau de l'an dernier à la même époque et "près de la limite basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année", souligne le département américain.

Les réserves d'essence se sont, elles, reconstituées de 700.000 barils à 205,9 millions de barils, alors qu'une progression de 1,6 million de barils était anticipée. Toutefois, toujours selon le DoE, elles restent "dans la moitié inférieure de la fourchette moyenne" pour la période et leur niveau est moindre de 1,5% par rapport à l'an dernier
Enfin, la cadence des raffineries a légèrement progressé, avec un rythme de fonctionnement à 88,1% de leurs capacités, contre 87,8% la semaine précédente.

Le département américain précise que sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé 21,1 millions de barils de produits pétroliers par jour en moyenne, soit 1,6% de plus que l'an dernier à la même période. La demande de distillats, qui s'accroît avec les températures hivernales, a été en moyenne de 4,5 millions de barils par jour sur les quatre dernières semaines, soit une hausse de 5,7% par rapport à l'an dernier.

Stables pendant la matinée, les cours du brut se sont du coup réveillés dès la publication du rapport hebdomadaire. Vers 17 heures, ils évoluaient au-dessus de 97 dollars à New York pour la première fois depuis un mois. Précisément, le baril de "light sweet crude" pour livraison en février prenait 1,22 dollar à 97,19 dollars. Le Brent de la mer du Nord pour livraison en février flambait davantage en repassant la barre des 95 dollars le baril, en hausse de 1,21%.

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