Accor révise à la hausse ses prévisions de résultat

Le leader européen de l'hôtellerie a réalisé un chiffre d'affaires de 7,6 milliards d'euros en 2006, en progression de 6,7%. Le groupe français a bénéficié d'un très bon quatrième trimestre, avec une hausse de son chiffre d'affaires de 7,8%. Du coup, il espère désormais dégager un résultat avant impôt de 700 à 720 millions d'euros.

Accor termine l'année en fanfare. Le groupe, qui vient de dévoiler son chiffre d'affaires annuel, a, du coup, relevé ses prévisions de résultat avant impôt et éléments non-récurrents. Il table désormais sur 700 à 720 millions d'euros, contre 680 à 700 initialement prévus.

"Plus élevées qu'attendu", ses performances lui accordent une progression de chiffre d'affaires annuel de 6,7% à périmètre comparable sur son exercice clos au 31 décembre 2006 (7,6 milliards d'euros au total). Son activité s'est tonifiée sur les trois derniers mois de l'année. Au cours du quatrième trimestre, le groupe affiche une progression d'activité de 7,8%, soit 1 point de plus que celle du troisième trimestre 2006.

"Cette très belle performance reflète l'accélération de la croissance de l'hôtellerie en France et la confirmation de la tendance favorable observée en Europe du Nord", fait valoir le groupe, par communiqué. La tendance pourrait se poursuivre sur 2007. Selon Jacques Stern, directeur financier d'Accor, "l'optimisme" est de rigueur sur les prix moyens en France et en Europe au cours de l'année.

De plus, aux Etats-Unis où le groupe termine l'année sur une hausse de 2,7% de son activité à 991 millions d'euros dans l'hôtellerie économique, "aucune décélération n'est en vue", assure Jacques Stern.

Par ailleurs, le groupe tire parti de la bonne santé de sa filiale Accor Services (+20,5% de chiffre d'affaires en 2006, +15,5% à périmètre comparable).

La cession d'actifs va se poursuivre cette année. Après avoir cédé en 2006 Carlson Wagonlit, le groupe prévoit de vendre pour "500 millions d'euros" d'actifs non-stratégiques d'ici à 2008. Cela concerne notamment la société Go-Voyages et sa filiale italienne de restauration collective. Les sommes dégagées à cette occasion ont vocation à être retournées aux actionnaires, a rappelé Jacques Stern.

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