Le groupe chimique Rhodia subit une baisse de son bénéfice net au troisième trimestre, à 45 millions d'euros contre 70 millions un an plus tôt. Toutefois il confirme ses prévisions pour 2007. Le troisième trimestre de 2006 avait bénéficié de "l'impact favorable de la reconnaissance d'impôts différés aux Etats-Unis pour un montant de 34 millions d'euros", explique Rhodia dans un communiqué. Le chiffre d'affaires s'est élevé sur la période à 1,261 milliard d'euros, en hausse de 7% avec une croissance des volumes de 9% et des prix de 3%.

L'Ebitda (résultat brut d'exploitation) récurrent a progressé de 20% à 192 millions d'euros "en dépit d'un impact négatif des changes de 22 millions d'euros". La marge d'Ebitda récurrent est ressortie à 15,2% contre 13,6% un an plus tôt. La vente de crédits carbone y a contribué à hauteur de 39 millions d'euros. Le résultat opérationnel a augmenté de 2,7% à 115 millions d'euros.

Le free cash flow (trésorerie disponible) est ressorti à 53 millions d'euros contre une trésorerie négative de 10 millions d'euros un an plus tôt. Sur neuf mois, la trésorerie disponible s'élève à 41 millions contre -124 millions sur la même période l'année dernière.

Alors que "la demande devrait rester soutenue avec un bon niveau d'activité et de prix" et que l'environnement devrait rester "marqué par des coûts de matières premières et d'énergie élevés" ainsi que des taux de change "défavorables", Rhodia a confirmé miser pour l'ensemble de l'exercice sur "une forte progression de son Ebitda récurrent". Le groupe penser pouvoir "générer un free cash flow de plus de 100 millions d'euros et atteindre un ratio dette nette sur Ebitda récurrent inférieur à 2 dès cette année, soit avec un an d'avance sur nos objectifs".

En Bourse, les investisseurs recherchent le titre qui prend près de 6% à 7,25 euros.