Les autres films de la semaine

Parmi les autres films de la semaine: "Les paumes blanches", "Ce soir je dors chez toi", "Nous les vivants", "La France", "Souffle", "Nous les vivants".

"Les paumes blanches"
Dans la Hongrie de la fin des années du communisme, Miklos a subi un entraînement de gymnaste de classe internationale, sous la férule d'un tortionnaire qui avait tous pouvoirs sur ses jeunes élèves. Victime d'un accident, Miklos a dû décrocher et s'est fait entraîneur. Débarqué au Canada à la chute du communisme, il doit entraîner un jeune champion arrogant qui ne supporte pas d'avoir à faire à un étranger. Pour l'amadouer, Miklos se résout à entrer en compétition avec lui et à surmonter son traumatisme d'enfance. Un film très attachant du Hongrois Szabolcs Hajdu.
N.T.

"Ce soir je dors chez toi"
Il a trente ans, un appartement de rêve, un métier sympa, des copains pour le soutenir, une petite amie pleine d'humour, d'une beauté à couper le souffle (Mélanie Doutey). Mais Alex (Jean-Paul Rouve), comme tant d'autres de son âge, refuse de s'engager. Résumé ainsi, le scénario du premier film d'Olivier Baroux déroule une histoire de trentenaire tête à claques déjà vue des milliers de fois. C'était sans compter avec la fraîcheur de cette petite comédie sans prétention, portée par une image aux couleurs éclatantes, des répliques souvent très drôles et une belle brochette de comédiens. Mélanie Doutey est renversante, Jean-Paul Rouve totalement décalé et Kad Mérad à côté de ses pompes. Inutile de cherchez ici une quelconque profondeur. Ce qui risque d'ailleurs de dérouter les fans de "Monsieur Jean", la bande dessinée de Dupuy et Berberian dont s'inspire librement le film.
Y. Y.

"Souffle"
Dans ce film étrange, non dénué de charme, le réalisateur coréen Kim Ki-duk évoque la relation qui se noue entre un condamné à mort et une épouse délaissée. Dans le quartier de haute sécurité de la prison, il retarde son exécution par des tentatives de suicide. Elle en a entendu parler à la radio et, meurtrie par la tromperie de son mari, elle décide de rejoindre chaque jour le condamné à mort et de le faire jouir du souffle de vie qui l'anime, embellissant la salle sinistre où se tient leur rencontre. Un film à l'érotisme subtil.
N.T.

"La France"
En cet automne 1917, Camille attend chaque jour avec impatience des nouvelles de son mari. Le jour où ce dernier lui adresse une lettre de rupture, elle décide de rejoindre le front. Pour ce faire, la belle n'hésite pas à se faire passer pour un garçon, s'accrochant à une troupe de soldats censés retrouver leur régiment au combat. Le réalisateur Serge Bozon filme la plus incroyable des métamorphoses. Il suffit à Sylvie Testud de se couper les cheveux et d'endosser l'uniforme bleu horizon pour se transformer en pioupiou méconnaissable. C'est malheureusement là le seul intérêt de ce film théâtral, parfois mal joué, dont certaines scènes ressemblent à une mauvaise caricature de film d'art et d'essai.
Y. Y.

"Nous les vivants"
Dans un style qui n'appartient qu'à lui, le cinéaste suédois Roy Anderson enfile avec un grand sens de l'image des saynettes de la vie quotidienne qui intéressent divers personnages pittoresques et récurrents, dont plusieurs musiciens de la garde royale. Entre comédie tragique et tragédie comique, un film complètement surréaliste.

La nuit des publivores
La 27e édition de la Nuit des Publivores se tient au Grand Rex, les 23 et 24 novembres 2007 de 23 à 7h. Collectionnés par Jean-Marie Boursicot, les centaines de spots projetés sont signés des plus grands réalisateurs de cinéma comme les frères Cohen, Roman Polanski, Wim Wenders, David Lynch...

1, boulevard Poissonnière, 75002 Paris

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