Le jeu en ligne se porte bien

Les grandes sociétés anglo-saxonnes de paris par Internet Willima Hill et Paddy Power affichent de fortes hausses de leurs profits. Les parieurs outre-Manche s'intéressent aussi à...l'élection présidentielle française.

C'est royal pour les sociétés britanniques de jeu en ligne. Et pas seulement parce que leurs profits augmentent mais aussi parce que - désolé du mauvais jeu de mots - parce que Ségolène et Nicolas intéressent aussi les parieurs de l'autre côté du Channel.

De fait, la prochaine élection présidentielle française est devenue l'un des sujets de paris les plus courus même outre-Manche. Mais au delà du clin d'oeil, cela ne suffit pas à expliquer la bonne forme des acteurs du secteur au Royaume-Uni.

Le numéro deux du genre, William Hill, a annpncé ce lundi une hausse de 47% de ses profits annuels à 166,8 millions de livres sterling soit 248 millions d'euros. Et le leader irlandais Paddy Power a, parallèlement, affiché un bond de 53% de ses bénéfices en 2006 à 41,2 millions d'euros.

Ils bénéficient notamment tous deux du développement du nombre de leurs machines de jeu dans les magasins et de la croissance de cette activité via Internet où il sopèrent à coûts réduits, ce qui dope d'autant plus leurs marges. Même si certains grands pays comme la France et même les Etats-Unis tentent de les bannir de leur territoire - difficile avec Internet - alors que la Commission de Bruxelles a été saisie du sujet.

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